À la lumière des données du ministère des Affaires militaires du régime israélien, fournies par le département de réhabilitation du ministère, ce sont plus de 10 000 militaires israéliens pour qui, la guerre dans la bande de Gaza, lancée le 7 octobre 2023 par le régime de Tel-Aviv, a provoqué des traumatismes physiques ou mentaux.
Le ministère israélien des Affaires militaires a déclaré, mercredi 14 août, avoir examiné environ 10 056 soldats, dont 6 838 réservistes, depuis le début de la guerre.
Jusqu’à 37 % des forces armées ont subi un traumatisme physique, tandis que 35 % ont reçu un diagnostic de trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres troubles mentaux causés par un traumatisme.
Selon les données militaires israéliennes, plus de 300 soldats israéliens ont été tués pendant la guerre.
Le régime israélien a lancé cette agression à la suite de l’opération sans précédent Tempête d’Al-Aqsa menée par le Mouvement de résistance palestinien Hamas. L’attaque brutale a jusqu’à présent coûté la vie à près de 40 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Cependant, l’entité sioniste ne publie le bilan des militaires tués que très occasionnellement.
Les observateurs affirment que le régime minimise le nombre de morts afin de faire maintenir le moral de ses forces et de contenir les réactions négatives de ceux qui réclament un cessez-le-feu qui pourrait permettre le retour de ceux qui ont été captivés pendant l’opération Tempête d’Al-Aqsa.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas, basé à Gaza, a déclaré à plusieurs reprises qu’il libérerait les captifs en échange d’un arrêt complet de l’agression israélienne et du retrait total des militaires du régime. Il a également conditionné la libération des captifs au retour des personnes déplacées, à la fin du siège imposé par Tel-Aviv à Gaza et au lancement du processus de reconstruction de la bande côtière.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a néanmoins promis de poursuivre la guerre jusqu’à ce qu’il appelle « l’élimination du Hamas », une perspective qui a été jugée impossible par le Hamas et même par certains responsables israéliens et les alliés de Tel-Aviv.